Description du projet
Je vous en transmets quelques bribes :
"Je crois que je comprends mieux désormais ce qu’est le spleen. J’ai essayé de ne plus voir la mort comme une optique pessimiste. Je sais pourquoi je désire tant la mort. Pour arrêter de mettre fin à cet état qui n’est que souffrance. Cet état ou les larmes viennent, ou l’obsession de mourir me taraude, où je n’ai plus de force psychique car un nombre considérable de mes processus cérébraux sont alloués à la mort,à l’arrêt de leur fonctionnement. Arrêter le processus de vivre selon des obligations, normes, lois, règles, qui sont fondamentales au maintien de l’existence. Je ne veux plus exister de la manière dont je vis. Je ne veux plus vivre ce qui me fait exister ainsi. Mon être, ma personne, mon ressenti, la conscience de ma présence sur la Terre veut-elle cesser d’exister ? Ou bien c’est la déduction mentale que j’en fais de mon état corporel. ?
Ou bien est-ce mon état corporel ? Peut-être que mon corps est déjà fatigué d’avoir assez longtemps exister. Qu’il atteint sa date de péremption. Ou bien est-ce mon âme qui a parcourue déjà assez de chemin, et qui veut s’éteindre. Ma conscience s’est peut-être déjà trop baladé dans le monde spirituel. Elle est déjà descendue dans les limbes de mon être. Et voilà ce qu’elle y trouve. Un vide immense. Une vacuité de l’existence ?
La raison me rappelle que les expériences de la vie sont magnifiques, qu’il ne faudrait absolument pas manquer cela, vivre des expériences les plus intenses possibles et surtout en en étant la mieux consciente possible. Qu’est-ce que je m’amuse des fois dans ma vie. Je ressens la surprise, la colère, la joie et cætera de manière tellement forte. Et cela doit fatiguer mon être conscient. Il y a tellement de pensées, personnes, endroits, émotions, expériences … à analyser, que le processus réflexif ne veut plus réaliser son travail. C’est lui qui veut s’arrêter. Il n’a plus assez de carburant, donc on entrevoit ses premiers signes de défaillance.
Je défaille. Mon état s’améliore transitoirement, lorsque je peux m’approvisionner en ressources nécessaires. Puis il n’y a plus de matière première. Mais le processus ne peut pas s’arrêter de tourner. Et il souffre, beaucoup, et s’abime. Mais ce processus, il a un but, il n’est pas que du vide. Donc il continue, malgré l’absence des conditions nécessaires à son bien-être. Juste pour continuer de rechercher cette intensité de la vie. Juste pour continuer à exister."
"
Poème sur l’origine de l’addiction au sexe :
Quand notre définition du raisonnable ne l'est pas
Que nous agissons jusqu’au trépas
Pour poursuivre le chemin vers la mort plus rapidement
Se laisser aller progressivement
Jusqu’au déclin de notre être par la multiplication des abus
Nous pouvons plaindre cet équilibre rompu
Serait-il possible de le rétablir ?
Comme si lorsque nous avions le pouvoir de le dire
Nous modifiions la balance par le poids de notre être
Nous l’inclinions pour mieux la soumettre
Et que nous décidions peu importe nos forces
De recourir à des pulsions féroces
Pour faire jaillir la vie
Tel le sperme d’un pénis.
Cette gerbe venant recouvrir sa peau délicate
Ce liquide qui dessus lui éclate
Cette envie de venir combler l’autre
Que mon corps se lie au vôtre
Pour jouir de nos fantasme
Et nous sortir de notre marasme
C’est alors que perdure cette envie
Qui nous attire dans divers lits
Alors que nous savons pertinemment
Que nous nous distrayons goulûment
De cet équilibre bancal
Au détriment de la création sociale
Car c’est le fondement d’un amour nouveau
Qui nous donne cette force de taureau
Nous pourrions parcourir les montagnes
Nous pourrions sortir de notre bagne
Mais nous avons peur de retrouver des chaînes
Alors que l’on est habitué aux siennes
C’est les séquelles de nos anciennes relations
Qui creusent la solitude de notre définition "
Je précise que je ne suis pas touchée par l'addiction au sexe mais que le domaine de la sexologie m'intéresse beaucoup.
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